Abandon progressif des ZFE : quelles conséquences pour les automobilistes et le marché de l’occasion ?

Depuis le début de l’année 2025, un véritable tournant s’opère dans la politique environnementale française. Alors que les Zones à Faibles Émissions (ZFE) étaient appelées à se généraliser sur tout le territoire pour limiter la pollution urbaine, plusieurs grandes villes annoncent leur suspension, voire leur abandon pur et simple. Une décision politique détonante, qui relève d’un réajustement face à la réalité sociale et économique. Mais qu’est-ce que cela change concrètement pour les conducteurs, et surtout pour le marché du véhicule d’occasion en 2025 ?

Pourquoi les ZFE sont-elles en recul en 2025 ?

Instaurées dans les grandes agglomérations pour réduire la pollution de l’air, les ZFE devaient empêcher la circulation des véhicules les plus polluants en fonction de leur vignette Crit’Air. Cependant, la mise en œuvre rapide de ces restrictions a suscité de nombreuses critiques :

  • Pression sur le pouvoir d’achat : beaucoup de ménages, notamment ruraux ou périurbains, n’ont pas les moyens de renouveler leur véhicule pour en acquérir un éligible aux normes Crit’Air 1 ou 2.

  • Défaut d’infrastructures : manque de bornes de recharge, pénurie de véhicules électriques abordables, et tension sur les chaînes d’approvisionnement rendent la transition difficile.

  • Inégalité territoriale : la même règle s’appliquant à tous créait une injustice entre les centres-villes et les zones moins bien desservies.

Sous la pression des collectivités locales et de l’opinion publique, le gouvernement a donc décidé de revoir son calendrier et de laisser davantage de liberté aux maires.

Quelles villes abandonnent ou modifient leur ZFE ?

Depuis mars 2025, plusieurs métropoles annoncent une révision ou une suspension de leur ZFE :

  • Lyon et Rouen ont officiellement gelé leur calendrier.

  • Bordeaux, Toulouse, Strasbourg envisagent une simplification des critères ou une périodicité plus souple.

  • Certaines villes comme Reims ou Clermont-Ferrand pourraient annuler totalement leur dispositif.

Ces décisions créent un flou réglementaire mais offrent un répit bienvenu aux automobilistes.

L’impact pour les automobilistes

L’abandon progressif des ZFE a plusieurs conséquences immédiates :

  • Moins de contraintes pour circuler : les véhicules Crit’Air 3, 4 voire 5 peuvent de nouveau accéder aux centres-villes dans certaines zones.

  • Plus besoin de changer de véhicule dans l’urgence : les automobilistes peuvent conserver leur voiture actuelle plus longtemps.

  • Fin de la stigmatisation de certains types de motorisation : notamment les diesels récents et bien entretenus.

Cela représente un gain de pouvoir d’achat et de liberté pour les particuliers comme pour les professionnels (artisans, livreurs, etc.).

Quelles conséquences pour le marché du véhicule d’occasion ?

Le recul des ZFE modifie également les dynamiques du marché :

  • Revalorisation de certains véhicules thermiques : les Crit’Air 2 ou 3 voient leur cote repartir à la hausse.

  • Stabilisation des prix : alors qu’on anticipait une forte chute de la valeur de nombreux modèles thermiques, le marché retrouve un équilibre.

  • Moindre engouement pour les électriques d’occasion : certains acheteurs décalent leur transition, freinés par les prix encore élevés et les doutes sur les infrastructures.

Les professionnels de la vente automobile notent déjà une augmentation de la demande pour les véhicules thermiques récents bien entretenus.

Comment adapter ses projets d’achat ou de vente en 2025 ?

Avec ce nouveau contexte, il est essentiel de repenser ses choix en matière d’automobile :

  • Acheter malin : inutile de se précipiter vers un modèle électrique si vos besoins quotidiens ne le justifient pas.

  • Profiter de l’accalmie pour vendre ou acheter à bon prix : les transactions gagnent en fluidité et les négociations sont plus ouvertes.

  • Se faire conseiller par un professionnel : comme le Groupe Richelieu Automobile, qui accompagne les particuliers et les entreprises dans leur choix, selon leurs usages réels et leur budget.

  • Vérifier les règles locales : même si le cadre national s’assouplit, certaines agglomérations peuvent maintenir ou adapter des restrictions.

Pour conclure

L’abandon progressif des ZFE en 2025 change la donne pour les automobilistes français. Moins de pression, plus de flexibilité, mais aussi plus d’incertitudes à moyen terme. Le marché de l’occasion en profite, avec un retour en force des motorisations thermiques.

Pour acheter ou vendre intelligemment, mieux vaut être bien informé et accompagné. Le Groupe Richelieu Automobile est à vos côtés pour vous conseiller et vous proposer une offre adaptée à vos besoins, qu’elle soit thermique, hybride ou électrique.